A l’heure où les voitures électriques sont en train d’arriver sur nos marchés et de remplacer les voitures à moteur thermique, un autre type de véhicule s’apprête à apparaître sur nos routes. En effet, la voiture autonome est un véhicule qui possède un mécanisme de pilotage automatique qui aide à la circulation.

Il s’agit d’une voiture qui dispose d’un système de pilotage automatique qui ne nécessite plus de circuler avec une personne qui la conduit.

Ce type de voitures est équipé de capteurs et de radars permettant de voir tous les éléments qui entourent le véhicule pendant qu’il circule.

En réalité, un véhicule est autonome dès lors qu’un système d’intelligence artificielle est installé sur celui-ci. Il peut alors ensuite emprunter tout type de chemin et prendre à son bord plusieurs passagers, sans qu’aucune personne n’intervienne pour le diriger dans telle ou telle direction.

Le programme de pilotage automatique du véhicule lui permet de savoir détecter quand effectuer des accélérations ou des ralentissements, tourner à droite ou à gauche et surtout appréhender les obstacles sur sa route pour les éviter. Il en est de même pour les manœuvres à effectuer pour trouver une place où se garer.

Il est à noter qu’il existe différents types de voitures autonomes et que celles-ci sont classées par niveaux d’autonomie.

Quels sont les différents types de véhicules autonomes qui existent ?

A ce jour, les voitures autonomes peuvent être catégorisées en 5 différents niveaux, à savoir :

–       Niveau de type 1 : le système d’intelligence artificielle permet au conducteur d’être assisté dans sa conduite, notamment sur les fonctions de régulateur et d’ABS sur certains types de routes

–       Niveau de type 2 : les fonctions d’assistance de freinage sont assurées par le programme de pilotage, ainsi que les fonctions d’assistance pour l’accélération et les manœuvres sur certaines routes

–       Niveau de type 3 : le système comprend les fonctions de direction, manœuvre, freinage et accélération ci-dessus et ajoute également la surveillance de certains segments de routes. Ce qui signifie qu’à partir de ce niveau, le véhicule devient presque autonome sur certaines portions de route. Par exemple, il peut dépasser une autre voiture seul à partir du moment où le clignotant est enclenché.

–       Niveau de type 4 : à ce stade, l’autonomie quasi-totale du véhicule est atteinte. Le conducteur se laisse désormais conduire par sa propre voiture, notamment sur autoroute.

–       Niveau de type 5 : on parle désormais de véhicule complètement autonome qui n’a pas besoin d’intervention humaine et ce, sur tout type de chemin, que ce soit sur l’autoroute, une petite route de campagne ou un chemin tortueux. Le conducteur peut désormais vaquer à ses occupations, comme s’il se trouvait à bord d’un train.

Quel avenir pour les voitures autonomes ?

A partir de 2021, les véhicules autonomes de niveau 3 sont désormais autorisés à la vente, tout comme ceux de niveau 1 ou 2 qui existaient déjà sur le marché automobile. Cependant, ces voitures n’ont pas encore l’autorisation de circuler sur tous les types de routes, notamment celles où il n’y a pas de bordures et où circulent des piétons et des cyclistes.

En effet, en matière de sécurité routière, la réglementation du code de la route ainsi que les règles de circulation pour tous les autres moyens de déplacement – vélos, piétons, tramways, trottinettes – devront d’abord être adaptées en conséquence. De même, le système d’offres de services des assurances sera amené à évoluer dans les prochaines années. Les prestations devront inclure la gestion de nouveaux risques induits par la conduite de ces véhicules, tout en prenant en compte les cas de vol et autres accrochages.

Les voitures totalement autonomes circulant sur les voies publiques ne seront, quant à elles, pas commercialisées avant plusieurs dizaines d’années. Les amateurs de futurisme devront encore attendre quelques temps avant de pouvoir regarder un film ou se reposer en écoutant de la musique à bord de leur voiture sans avoir à se soucier de la circulation environnante et du trajet à effectuer. A l’heure actuelle, le conducteur reste encore le seul maître à bord, capable de reprendre son véhicule en main dans toute situation.